Fuente : L´Argus
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Los dirigentes de la Federación de Sociedades Aseguradoras francesa, presentaron el pasado 27 de enero las primeras estimaciones de cifras de 2010, resaltando las incertidumbres del periodo que comienza, en un contexto macro-económico preocupante.
2011, se presenta como un año de reformas necesarias en un contexto marcadamente político. Rendimientos bajos financieros y alza de la siniestralidad van a marcar los resultados del seguro. Si el seguro de vida ha tenido un buen comportamiento, +4% y 144.100 M€, las prestaciones siguen al alza. Los aseguradores franceses siguen reclamando una mayor coherencia en el tratamiento del seguro de vida, verdadero pulmón de la economía francesa. Los seguros de bienes y responsabilidad, presentan una evolución modesta, +1,5% y 45.700 M€, resaltando la recuperación de Autos, +2% y hogar, +5%.
Para 2011 son poco optimistas, un crecimiento global del 2%, entre 0 y 4% para vida y entre 3 y 4% no vida.
Los empresarios de seguros señalan sus bazas políticas como inversores potentes de la economía nacional y plantean sus principales líneas de acción y negociación con las autoridades, un nuevo producto de vida en unidades de cuenta que permita mantener la primera posición de las preferencias de los ciudadanos, el marco de la dependencia y la evolución del calendario de solvencia 2.
A continuación se puede leer la versión en francés.
Lors de la présentation des premières estimations chiffrées de l’exercice 2010, les dirigeants de la FFSA ont évoqué les grands chantiers 2011, et souligné les incertitudes de la période qui s’ouvre, dans un contexte macro-économique préoccupant.
Après une année 2010 « délicate et dense pour l’assurance, qui a été fortement sollicitée », l’année 2011 se présente avant tout comme « une année d’incertitudes, avec des réformes nécessaires dans le contexte d’un agenda très politique », selon Bernard Spitz, le président de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA), qui présentait jeudi 27 janvier un premier bilan de l’exercice passé.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que celui-ci n’aura pas été brillant, « dans un environnement économique difficile » qui a vu les bourses marquer le pas, selon Jean-François Lequoy, délégué général de la Fédération. Au final, les produits financiers plus faibles et la hausse de la sinistralité vont «peser sur les résultats des assureurs». Si l’assurance vie s’est bien comportée (+4% à 144,1 Md€), les prestations servies sont en hausse continue depuis septembre 2010, avec même une décollecte enregistrée en décembre – comme en décembre 2008 -, entraînant la vigilance de la FFSA. La collecte nette sur l’ensemble de l’année ressort d’ailleurs en léger recul (-1%). A ce sujet, Bernard Spitz s’est livré à un ardent plaidoyer pour le placement préféré des Français, toujours sous le joug des projets de Bercy. Véritable « poumon de l’économie française » selon lui, elle remplit les objectifs voulus par le gouvernement. Et, à l’écouter, les assureurs ne demandent pas grand-chose : « aucune subvention, aucun artifice, seulement de la stabilité et de la cohérence économique : plus l’épargne est longue, et mieux elle doit être récompensée ». En tout cas, ce n’est pas du côté de l’évolution « modeste » (+1,5% à 45,7 Md€) des assurances de biens et de responsabilité que peut venir le salut. Ce sont les cotisations habitation qui tirent l’ensemble (+5%), même si l’auto a retrouvé le chemin de la croissance (+2%). Mais la sinistralité a continué à croître (pour atteindre 35,6 Md€), laissant désormais présager des événements « plus structurels qu’exceptionnels ».
Pressions politiques
Et ce ne sont pas les projections pour 2011 qui pourraient redonner le sourire aux assureurs. « Peu optimiste», Jérôme Cornu, directeur des études à la FFSA, table sur une progression comprise entre 0 et 4% pour l’assurance vie ; de 3 à 4% en dommages aux biens et une stabilité pour les corporels. Au global, l’ensemble des branches du marché ne devrait progresser que de 2% au mieux sur l’ensemble de l’année. Une année qui s’annonce en outre particulièrement délicate à aborder pour le secteur, soumis à de fortes pressions politiques sur tous les fronts. En écho aux déclarations de Nicolas Sarkozy mardi 25 janvier à Saint-Nazaire, Bernard Spitz a de nouveau défendu la capacité d’investissement des assureurs dans l’économie. « En 2008, les actifs d’entreprises des assureurs représentaient 51 % de leurs placements, puis 54% en 2009 et 56% en 2010, un niveau historique ! 56 % des actifs en actions et obligations d’entreprises, cela représente 940 milliards d’euros dont plus de la moitié pour les seules entreprises françaises». La FFSA s’est dite de toute façon prête à continuer de discuter de ce sujet avec les pouvoirs publics, comme sur tous les autres dossiers, dont la dépendance. Les assureurs travaillent d’ailleurs avec Bercy à la création d’un nouveau contrat d’assurance vie. «Il y a eu des discussions l’an dernier avec le ministère des Finances qui ont permis de définir à peu près le contour d’un produit en unités de compte qui garantisse un minimum de 12% d’actions», indiquait Bernard Spitz à l’AFP en marge de la conférence. A noter que la Fédération rencontre ce vendredi 28 janvier – avec son homologue allemand – le commissaire européen Michel Barnier au sujet de Solvabilité 2.